Léo Major: the one-eyed liberator of Zwolle
Conférencier: Luc Lépine
Quand: Jeudi, 20 novembre 2025, 19:30 - 21:00
Où: Édifice Centennial
288, boulevard Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A4
Conférence en anglais, suivi d'une période de questions bilingue

Léo Major est le seul canadien et un des trois soldats du British Commonwealth à recevoir la Distinguished Conduct Medal (DCM) dans deux guerres différentes.
Première DCM : Léo Major perd l'usage de son œil gauche quelques jours après le Jour J. Il revient cependant combattre avec le Régiment de la Chaudière. En 1945, il se mérite sa première DCM après une mission de reconnaissance réussie lors de la libération de la ville néerlandaise de Zwolle: Il est envoyé explorer la ville avec l'un de ses meilleurs amis, une fusillade a éclaté au cours de laquelle son ami est tué. Major décide de libérer la ville par lui-même. Il capture l'officier allemand le plus haut gradé et le convainc que l'armée canadienne encercle la ville. Grâce à ses efforts, la ville fut épargnée par des tirs d'artillerie prévus le lendemain par les Alliés.
Deuxième DCM : Durant la guerre de Corée, le 22 novembre 1951, la 64e armée chinoise (environ 40 000 hommes) débute son attaque : pendant deux jours, les Américains sont repoussés de la colline 355 par des éléments des 190e et 191e divisions chinoises. La 3e division d'infanterie américaine tente de reprendre la colline, mais sans succès. Le commandant de Léo Major lui demande de reprendre la colline 355. Avec l'aide de 75 soldats canadiens français, il tient la colline pendant 72 heures contre une force de 2 000 soldats chinois.
Luc Lépine est historien militaire et conférencier. Il a étudié au Collège militaire royal du Canada, à Kingston. De 2003 à 2013, il a enseigné l’histoire aux officiers des Forces armées canadiennes. Il a publié des livres et des articles sur la guerre de Conquête et sur la guerre de 1812. Depuis 2015, il s’intéresse à la vie de Léo Major. En 2019, il publie une biographie de Léo Major.
==========================================================


Dans les années 1920, Montréal compte des femmes peintres très talentueuses, comme celles associées au groupe de Beaver Hall. Peu de gens savent qu’il y avait des dizaines de femmes peintres à la fin du 19e siècle qui participaient régulièrement aux expositions annuelles de la Société des arts de Montréal (Art Association of Montreal). Beaucoup d’entre elles avaient des œuvres qui ont été incluses dans les expositions de l’Académie royale des arts du Canada. Leur travail a été en grande partie perdu et il n’y a presque rien d’écrit à leur sujet. De nouveaux outils de recherche en généalogie nous permettent aujourd’hui d’en apprendre davantage à leur sujet, une découverte fascinante. Après avoir partagé quelques photos rares de leurs œuvres et des artistes eux-mêmes, Lorne Huston donnera un aperçu des caractéristiques démographiques de leur situation et de leurs carrières.
Lorne Huston est détenteur d’un doctorat en histoire de l’Université Concordia et d’une maîtrise en sociologie de l’Université de Montréal. Il a fait des recherches sur l’histoire des arts dans le Montréal anglophone depuis qu’il a pris sa retraite de l’enseignement au Cégep Édouard-Montpetit en 2010. En plus du livre qu’il a coécrit avec Marie-Thérèse Lefebvre sur le musicologue montréalais George M. Brewer, il a également écrit des articles sur l’Art Association et sur Samuel Morgan-Powell, critique d’art et de théâtre au Montreal Daily Star (1913-1953).
Découvrez les peuples autochtones du Québec de la préhistoire à nos jours en compagnie d'un archéologue lors d’une présen
Charles Wilson (1808-1877) était un important homme d’affaires et homme politique montréalais, connu aujourd’hui surtout comme maire de la métropole entre 1851 et 1853. En 1852, il fut le premier maire de Montréal élu directement par les citoyens alors autorisés à voter. Toutefois, le succès politique et la popularité de Wilson furent éphémères. En effet, gouverner Montréal pendant les années 1850 posait d’énormes défis. Dans une ville marquée par d’intenses conflits religieux et ethniques, Charles Wilson devient rapidement une figure polarisante.
Cette présentation illustrée suit l’un des personnages les plus aimés du Canada, de son enfance pauvre à Montréal à la reconnaissance nationale en tant que champion déclaré de l’art canadien moderne. Mieux connu en tant que membre fondateur du Groupe des Sept et du Groupe Beaver Hall, A. Y. Jackson a passé près de 70 ans à voyager à travers le Canada pour peindre sa grande variété de paysages, luttant continuellement contre les intempéries et les critiques d’art hostiles.
Arrêtons-nous, le temps d’une conférence, à l’histoire des principaux ponts qui ont contribué à faire de Montréal l’important lieu d’échanges, tant commerciaux que culturels et sociaux, qu’elle est devenue. Car, bien qu’ils soient souvent sujets d’irritation pour les automobilistes, ils n’en ont pas moins été et sont encore les témoins indispensables de l’évolution de la ville !
Diplômée en Sciences de l’éducation de l’Université de Montréal (orthopédagogie), Ginette Charbonneau a été animatrice pour le Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache pendant de nombreuses années. Fervente d’histoire, co-auteure d’un ouvrage sur la généalogie et l’histoire de famille, coordonnatrice pendant dix ans et autrice dans La Feuille de chêne, la revue de la Société de généalogie et d’histoire de Saint-Eustache, elle offre des conférences et cours, méticuleusement documentés et accompagnés de présentations visuelles pertinentes. Elle donne des cours à l’UTA (Université du Troisième Âge, Faculté d’éducation, Université de Sherbrooke) depuis 2010. Sa passion pour l’histoire, de même que son expérience et son intérêt pour la recherche, la documentation et la communication l’ont amenée au désir de partager les connaissances acquises.
Notre conférencier, Robert N. Wilkins, nous présente des points saillants de l’année 1885 à Montréal, incluant le carnaval d’hiver, l’élection de Honoré Beaugrand comme Maire de Montréal, les inondations du printemps, l’épidémie de variole et la pendaison de Louis Riel.
Né à Montréal en 1947, Robert N. Wilkins a étudié aux universités Concordia, Carleton et McGill. Professeur au niveau secondaire dans la région de Montréal durant plus de 35 années, il a aussi publié des articles pour différents journaux dont le trimestriel Connections de Quebec Family History Society, Westmount Examiner, Suburban, Montreal Gazette et, à l’occasion, d’autres journaux nationaux. Il a publié les livres Montreal, 1909 (Shoreline Press, 2017), Montreal Recorder’s Court, 1906 (en 2020) et Grandad’s Montreal, 1901 (en 2022).